En 2030, nous supposons un contexte de libéralisation des marchés par grande région, c'est-à-dire une organisation en marchés communs régionaux qui autoriseraient un protectionnisme vis-à-vis du reste du monde. Par conséquent, les échanges migratoires se feraient librement au sein de chaque région mais pas avec l’extérieur. Les échanges de savoir-faire entre les régions se feraient par co-développement et non par migration.

    Sous la pression de l’opinion publique, des politiques environnementales fortes seraient mises en place. Le consommateur en attente de produit d’origine attestée favorisera le développement d’exploitations familiales et d’exploitations de tailles moyennes avec un raccourcissement de la filière entre producteur et consommateur. Il y aurait également une demande pour les produits meilleurs marchés qui entraînerait le développement de filières industrielles fortement productives avec notamment l’utilisation de nouvelles technologies. Ces technologies seraient issues d’une recherche privée certifiée et encadrée par les institutions publiques.