Présentation du scénario 3

L’idée de ce scénario est d’avoir le maximum d’approvisionnements locaux pour rapprocher au mieux le consommateur du producteur et supprimer les intermédiaires. Cela permet une transparence nécessaire en ce qui concerne la provenance ainsi qu’une garantie de qualité. Les prix sont maintenus raisonnables du fait de la vente directe.

En Europe, les marchés s’organisent selon un protectionnisme national ou régional, se garantissant ainsi une indépendance alimentaire. On sort d’une politique communautaire. La politique d’immigration est une immigration choisie : des ouvriers agricoles viennent des pays du sud.

Les consommateurs sont à la recherche d’une très grande traçabilité, l’origine des produits est capitale pour eux. Ils font très attention aux modes de production, au bien-être animal, à la préservation de l’environnement, etc. Des politiques environnementales répondent à ces préoccupations.

Les exploitations sont de petite taille, familiales, ou bien gérées par les collectivités pour permettre une grande proximité entre le producteur et le consommateur. Le progrès technologique se fait par des institutions publiques. L’Etat a un rôle important dans la maîtrise du progrès technologique et dans l’orchestration des ventes de la production.

Les supermarchés n’ont plus leur place dans cette nouvelle configuration. Les AMAP sont de mise. Les exploitants se réunissent aussi en coopératives pour organiser la vente directe des produits dans les villes. La municipalité peut aussi s’en charger pour les parcelles cultivées par ses agents.

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